jeudi 10 avril 2014

La mort est mon métier

Titre : La mort est mon métier
Auteur : Robert Merle
Pages : 370
Note : 9/10

Le Reichsführer Himmler bougea la tête, et le bas de son visage s'éclaira...
- Le Führer, dit-il d'une voix nette, a ordonné la solution définitive du problème juif en Europe.
Il fit une pause et ajouta :
- Vous avez été choisi pour exécuter cette tâche.
Je le regardai. Il dit sèchement :
- Vous avez l'air effaré. Pourtant, l'idée d'en finir avec les Juifs n'est pas neuve.
- Nein, Herr Reichsführer. Je suis seulement étonné que ce soit moi qu'on ait choisi...

Ce que j'en pense :

Ça fait un petit bout de temps que ce livre me faisait de l’œil.
C'est après l'avis très positif de myCat que je me suis lancée.
Et je n'est pas du tout était déçu.

Dans ce livre, on suit Rudolf tout au long de sa vie.

Dit comme ça, ça parait totalement ennuyant.
Mais c'est sans compter le côté historique de l'histoire.

Ce livre est très inégale.
C'est-à-dire que nous allons avoir des moments où il va se passer beaucoup de choses en même temps et d'autres où il ne ce passe absolument rien.
Mais mal grès cette inégalité on ne s'ennuie pas une seule seconde.
Il n'y a pas ce moment où tu te dis qu'il faudrait peut-être abréger un peu.

Les dialogues du début du livre m'ont fait penser à ma prof de Français de 6e qui nous disaient que pour faire parler un personnage il existé un autre verbe que "dire".
Sur le coup je me suis dit "Mais on s'en fiche tant qu'on le fait parler" ^^'
Et là en lisant le début, je me suis rendu compte qu'en fait ça me gênait un peu tous ces dit.
C'était peut-être fait exprès pour faire comme si c'était le Rudolf enfant qui écrivait, je sais pas du tout.

Et en grandissant, on ce retrouve avec un Rudolf TRES loin du garçon qui avait peur de son père.
Personnellement, je trouve qu'il est devenu une machine de guerre avide de sang.

La dernière partie du livre reste les camps.
C'est typique le genre de lecture que j'aime bien mais qui me révolte au plus.
Je ne comprend pas, et ne comprendrais jamais, comment des êtres humains peuvent faire ça à d'autres êtres humains.
Et même comment un type inconnu pendant longtemps au bataillon peut-il mettre dans la tête de centaine de milliers de gens que les juifs sont le mal incarnés, franchement ?

Dès le départ on sait que ce gamin va mal tourner.
Mais si je m'attendais à ça...
Mais quand il nous dit avec grande fierté que c'est lui qui à construit Auschwitch et Birkenau.
Non, stop.
Franchement, mais brûlé ce mec vivant dans un four s'il vous plait.

On pourrait croire que ce qui m'a fait pleurer est ce qui ce passe à l'intérieure des camps.
Et bien non, ce qui m'a fait pleurer c'est le moment où le capitaine parler des Juifs devant Elsie.
En disant que leurs enfants ressemble à des petits cochons...

La pauvre n'a rien fait, mais comment Elsie n'a pas vu que son mari tué de pauvres gens toute la journée ?

Au final un très bon livre qui m'a fait verser une petite larme.

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